Homme d’affaires à la fibre entrepreneuriale développée, Simon Sirois fonde plusieurs entreprises locales dans des domaines variés. L’une d’elles, Setelco, spécialisée dans la radiomessagerie et les téléavertisseurs, est rachetée en 1978 par son fils Charles qui en prend alors la direction. Elle deviendra Télésystème.
Dans les années 1980, Télésystème élargit ses activités dans le secteur des télécommunications sans fil au Canada. Sa principale filiale, National Pagette, joue un rôle de premier plan dans la consolidation des industries canadiennes de téléavertisseurs. Spécialiste des réseaux de commutation, elle devient le plus grand exploitant de télécommunications sans fil du pays. Elle s'inscrit en bourse en 1986 et fusionne avec Bell Cellulaire pour former Radiocommunication BCE Mobile en 1987.
Au début des années 1990, Télésystème entreprend l’expansion de ses activités et fait son entrée sur les marchés internationaux. En 1992, en collaboration avec BCE, l’entreprise acquiert Téléglobe. Au cours des années suivantes, Télésystème modifie complètement les stratégies d'affaires de cette ancienne société d'État pour en faire l’une des plus grandes entreprises de télécommunications internationales.
Simultanément, Télésystème fonde Microcell Télécommunications et crée un réseau national de téléphonie mobile numérique. Commercialisé sous le nom de Fido, le réseau sera officiellement inauguré à la fin de 1996. En 1997, Microcell procède à un premier appel public à l'épargne et atteint, à peine quatre ans plus tard, le seuil du million d'abonnés.
En 1994, Télésystème et Ted Rogers, propriétaire de Rogers Communications, fondent Télésystème Mobile International (TIW) dont la mission consiste à investir dans l'industrie des télécommunications sans fil à l'échelle mondiale. Trois ans plus tard, l’entreprise lance un premier appel public à l'épargne pour TIW. En élargissant les activités opérationnelles de TIW dans huit pays et sur trois continents, Télésystème accomplit ainsi l’un de ses plus grands succès entrepreneuriaux.
Dans un marché consolidé et à haute capitalisation, Télésystème a saisi l’opportunité de se départir, au début du nouveau millénaire, de ses actifs en télécommunications. S’appuyant sur son héritage entrepreneurial et son savoir-faire, la société mise alors sur la création de plus de 100 entreprises à fort potentiel en investissant directement et à travers ses fonds plus d’un milliard de dollars.
Forte d’un groupe significatif d’entreprises innovatrices, Télésystème soutient activement celles-ci dans leurs activités et succès à l’international.
